Comment répondre au mieux aux besoins des photographes sociaux ?
Ou comment être au plus proche des photographes avec Lumys
Chers professionnels de la photographie et de l’image, j’espère que vous allez bien.
Bienvenue dans l’édition #22 de la newsletter des Voix de la Photo ! Que vous soyez là depuis le début, ou que vous veniez de rejoindre les 1220 abonnés à cette newsletter, merci de me lire.
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Bonne lecture !
Au sommaire
Le dernier épisode du podcast
Mes commentaires sur le dernier épisode
Mes recommandations : une expo et un film
1 - Le dernier épisode du podcast : #125 Jérôme Sevrin et David Morinière (Lumys)
Naviguant plutôt dans le milieu de la photographie d’auteur que l’on voit accrochée au mur des galeries et des musées, j’étais ravie d’avoir l’opportunité d’échanger avec des experts de la photographie sociale dont je suis moins familière.
Jérôme Sevrin est le co-fondateur de galeries photos Lumys et David Morinière est le responsable produit chez Lumys. Ils sont venus exprès depuis Nantes pour la journée et j’étais ravie de les accueillir dans mon nouveau studio.
Dans cette discussion, on est revenu sur les transformations majeures que le secteur de la photographie sociale a connu au cours de la dernière décennie. Ils nous expliquent comment Lumys a su s'adapter à ces changements en proposant des solutions qui répondent aux besoins des photographes, qu'il s'agisse de la gestion de galeries en ligne ou de l'accompagnement dans la diversification des activités.
On a également parlé d'intelligence artificielle et de l'importance de l'accompagnement pour les photographes qui souhaitent développer leur carrière et vivre de la photographie.
Bonne écoute !
Cette épisode est en collaboration commerciale avec Lumys.
2 - Mes commentaires sur le dernier épisode
Un sujet qui m’a particulièrement intéressée et fait réfléchir est celui de notre dépendance aux plateformes américaines comme Amazon.
Lorsque je travaillais en tant qu’éditrice dans le groupe Beaux Arts & cie, j’avais découvert qu’Amazon avait une très grosse part du marché de l’hébergement de sites internet. En plus de ne pas payer d’impôt (ou très peu) en Europe, d’ubériser des travailleurs et d’avoir des pratiques commerciales anticoncurrentielles, ils se font aussi beaucoup d’argent en étant propriétaires de data centers. Bref, je les adore.
La question et les enjeux de l’utilisation de l’IA dans tous les aspects de notre vie personnelle et professionnelle sont devenus un sujet incontournable.
Jérôme nous explique que la plupart des plateformes qui utilisent l’IA pour fonctionner passe par des outils américains comme Amazon qui traitent l’IA en envoyant nos données à l’autre bout du monde. Ce qui est problématique en terme d’éthique et de responsabilité en général, et ce qui l’est encore plus dans le cas des photographies sensibles comme celles d’enfants. Chez Lumys, ils ont préféré ne pas se jeter aveuglement dans la mode de l’IA pour éviter de perdre le contrôle sur les photographies de leurs galeries en ligne.
Il est souvent difficile d’avoir des réponses claires sur les outils utilisés par les plateformes de stockage en ligne de nos photographies, mais il me semble important de se questionner et d’être prudents dans notre utilisation d’outils et de plateformes.
3 - Ce que j’ai visité : une expo et un documentaire 👀
🎥 L’expo à la MEP Music + Life de Dennis Morris
J’avais eu la chance de voir une exposition de Dennis Morris au festival Kyotographie lorsque j’habitais au Japon en 2023. J’avais même pu échanger avec lui et j’ai été ravie de retrouver son travail à la MEP à Paris.
L’expo présente son travail sur les scènes musicales depuis Bob Marley, les Sex Pistols et bien d’autres. Ce qui m’a particulièrement plu, cela a été de pouvoir découvrir les différents supports sur lesquels les photographies de Dennis Morris ont pu être véhiculées : pochettes d’albums, affiches de concerts et surtout les tee-shirts. L’expo se termine le 18 mai 2025.
🎥 Le film Ernest Cole, photographe
J’ai (enfin!) réussi à voir ce film qui était en salle en début d’année mais que je n’avais pas eu le temps de voir au cinéma. Le documentaire retrace le parcours du photographe sud-africain Ernest Cole, qui a été le premier à exposer au monde entier les horreurs de l'Apartheid. À voir en ligne !
J’espère que cette newsletter vous a plu. N’hésitez pas à me partager vos remarques ou suggestions.
À très bientôt et bonne journée,
Marine
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